Pink Public Space:
colloque et exposition sur Identite lesbienne et espace á Rotterdam

Nous voulons presenter ici un project de WILD; la division lesbienne du "european association of womensstudies" WISE.
Sous le titre Thinking Space (reflection d'espace) WILD maintienne une echange entre des lesbiennes europeen depui dix neuf quatre vingt seize. WILD utilise internet mais aussi organise des rencontres.
Cette annee (2001) Rotterdam en Hollande (avec Porto en Portugal) est le capital cultural de l'Europe
Comme habitantes de Rotterdam, nous nous sommes rendues compte que le thème du capital culturel est: "Rotterdam est une ville multiple"; une reference à la politique de 'diversité'). Le capital cultural inclut une Programma Rose fin du mois de juin: 'identites differentes' (Rose c'est le couleur lesbienne/gay).
Nous avons donc vu des possibilités pour incorporer WILD avec une rencontre. Pour le foncier et aussi puisque on était prêt de faire ce pas, nous organisons une confrontation entre les projects du 'thinking space' avec le public et surtout avec les professionels; une confrontation entre théorie et pratique de l'espace.

La rencontre comporte trois parties:
l'échange interne de WILD avec des contributions des recherches des WILDS 20-25 juin 2001
Le colloque "Pink Public Space" que nous organisons avec des agences locales dans le théâtre de la ville le vingt six juin prochain
une exposition : "cartographie de la visibilité lesbienne dans l'espace public" 25-30 juin 2001
Nous voulons introduire briêvement le colloque et l'exposition, et proposer deux points de discussion.

1 Colloque - "Pink Public Space" (espace public en rose)
Le programme rose de capital culturelle nous prête leur local, pour y organiser le colloque.
avec 'Point d'appui pour le logement', institut qui aide des organisations d' habitants et locataires, et influence la politique urbaine. Point d'Appui a reconnu que pendant qu'on parle beaucoup de diversité des habitants de la ville, cela est surtout une référence à certains groupes d'immigrés. L'institut participe non seulement avec un support financier mais aussi activement dans le programme.

Nous sommes en train de confirmer avec la conferenciere pour le discours d' introduction "identité social et espace urbain" qui commencera par établir un cadre théorique pour toutes les tables rondes. Après le discours, il y aura trois sessions parallèles :

1) une table ronde sur les besoins des gays/lesbiennes. Il y a par exemple un groupe de seniors qui reclament leurs propres espaces.

2) une table ronde parlera sur le thème de sécurite et visibilité:
il y ont de récentes publications (Volkskrant) sur des gays qui ont été molestés par des jeunes pour le fait de vivre avec un autre homme. Ce qui est intéressant dans les publications c'est la rhétorique: la photo d'un gay en cuir, alors qu'il s'agit de relations entre voisins: des familles marocaines qui n'ont pas accepté la famille gay. En plus il risque de creer une polarization entre la communauté marocain el la communauté Rose.

3) Une troisième table ronde sera sur les théories d'espace et d'identité sociale.

Le but du colloque es t de rendre visible les habitants gay/lesbienne et de mettre nos besoins d'espace sur l'agenda politique de la ville.

Nous voulons, avec 'Point d'appui', utiliser les résultats de ce colloque par exemple faire une video éducative pour servir dans les seminaires directement pour les collaborateurs des agences de logement, urbanistes, etc.
Pour cela, il faut avancer à petits pas et parler un language assez limité. Une telle activité nous aide pas a avancer avec nos idées plus profondes. Pour cela, nous organisons la cartographie.

2- Cartography ­ exposition "la visibilite de l'identité lesbienne dans l'espace public."

WILD s'est occupé, ces dernières années, des théories d'identité et du rôle de l'espace dans l'exclusion, formation, expression etc de cette identité. Cette fois, nous avons pris l'initiative de ne pas seulement parler de ce thème, mais de le rendre visible dans le sens littéraire.
Dans mon experience en travaillant avec des groupes de femmes sur le thème de l'architecture, employer ce genre de techniques (par exemple des arts visuelles) est tres productive.

En plus, comme l'espace et l'identité sont des 'choses' que nous vivons tous les jours, il doit y avoir plein de matériel pour materialiser la visibilité de l'identité lesbienne dans l'espace public.

Les matériaux de la vie quotidienne peuvent servir à vérifier les théories, identifier des nouveaux points de recherches, ou créer des nouvelles perspectives.

Entre les thèmes proposés (non confirmés):

€un sermon d'église par une specialiste sur Mary Daly
€la flâneuse à Bologne (filmes)
€poesies et memoires lesbiennes dans les rues de Dublin: plan rose
€noms des rues en Barcelona d'apres lesbiennes
€espaces occupes par les mères lesbiennes à Helsinki
€etalage de livres sur les lieu lesbiennes dans la literature
€le regard lesbien; promenade européenne à bicyclette (fotos)
€le motif invisible des refugies; nomade lesbienne en Europe
€interpretation lesbienne du Glass House de Mies van der Rohe
€tous les couleurs d'etre lesbienne: doubles oppressions
€entre collègues: coming out dans les instituts d'architecture et d'urbanisme


Points de discusion: l'invisibilité, et l'espace
Le dernier mentioné propos pour la cartographie est le résultat de notre recherche de collaboration et financement pour la cartographie. Chaque fois nous avons eu la meme réaction (parfois surpris, parfois hostile):
'la sexualité et l'espace urbaine n'ont rien à faire l'un avec l'autre'

Évidemment nous ne sommes pas d'accord.

Beatriz COLOMINA ('sexuality and space" 1990, notre traduction):
"L'accès est aussi une question de reconnaissance; reconnaitre en plus comme valide. Être admis est être représenté. Et l'espace est après tout une forme de représentation. Les politiques de l'espace sont toujours sexuelles, même quand l'espace est au centre des mécanismes pour éliminer la sexualité"

Mais même si nous n'aurions pas de 'preuves' pour supposer qu'il y a une relation, cette dénégation permanente et insistante est intéressante : pourquoi n'aurions nous pas, comme beaucoup d'autres groupes, la possibilité d'explorer nos désirs d' espace et nos besoins de logements? La tolérance en Hollande est ainsi démasquée comme une farce, une apparence superficielle. Nous referons encore une fois sur les publications avant mention´: (Volkskrant) Pire que l'incident meme, est le pledoier, l'appel aux gays, pour ne pas provoquer, se habiller modestement. Les Lesbiennes: ni mentionéŠ.

Deuxièmement, cette négation est le produit d'un discours qui fait croire que l'architecture est une représentation directe des identités. Jo Boys a justement montrer qu'il faut la peine se demander a qui l'interesse de maintenir se discours, puisque en realite, c' est plus compliqué que cela:
L'architecture représente la dynamique de pouvoir (rapport des forces), mais en même temps reproduit et transforme cette relation. En plus, il est aussi produit par les circonstances géographiques et historico-culturels de chaque lieu.

Ce ne seront pas les pierres memes qui changent mais plutôt la conscience, les idées et les perspectives, et donc la maniere d'utiliser le beton et le bois.
Pour pouvoir changer concrètement l'environnement, il faut d'abord se profiler et être reconnue comme lesbienne.

Il ne s'agit donc pas des 'maisons gays' mais des villes de diversité dans lesquelles nous sommes represente. Representé dans les idees, mais egalement dans les espaces. Hors d'etre uyne systeme de representation, l'espace, l'architecture, sont aussi une source, une moyenne. Si nou ne nous approprions pas des terrains, des entreprises de construction, de la technologie, si nous ne sommes pas les clients et les architectes: comment esperer que jamais nous allons realiser notre representation, notre securite, notre espace privee, etcetera ?

Une invitation donc a toutes de participer au colloque 'Pink Public Space' le 26 juin 2001 a Rotterdam, de nous envoyer des materiaux sur lesbiennes et l'espace publique pour la Cartographie en exposition 25-30 juin 2001 et de participer dans le project Thinking Space sur WILD email list.

TGV Rotterdam-Toulouse, 12 avril 2001
Anja van der Sijde, Lidewij Tummers
Merci: Claudia, Kathrin et Valerie

Lidewij Tummers est architecte. Son bureau s'appelle 'Espace Intermediaire', parceque "le changement ne commence pas dans le centre de dominance. Les espaces intermediaires donnent lieu au bonheur" (www.tussen-ruimte.nl)
Anja van der Sijde est consultante de finance et d'organisation. Nous travaillons ensemble dans des divers projects á Rotterdam, Pays Bas